Montréal Contre-information
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Message to the Climate Movement

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Sep 162025
 

Soumission anonyme à La grappe

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À travers la dernière décennie, à la fois en Europe et au-delà, une nouvelle génération d’activistes a mis le mouvement pour le climat au premier plan. Des groupes tels que Extinction Rébellion, Fridays for Future, et Ende Gelände ont réussi à sortir des marges, convainquant des millions à s’engager pour la défense de la planète. C’était il n’y a pas si longtemps que peu étaient même conscient·e·s de la possibilité d’une catastrophe climatique – de nos jours c’est tout le contraire. Je n’ai aucune intention de minimiser ces réussites. Ce sur quoi j’aimerais attirer l’attention, toutefois, est que l’activisme pour le climat a fait peu ou pas de différence à quelque chose de très important, la seule chose importante qui compte réellement : de réellement abaisser la quantité de carbone émise par les humain·e·s à travers la planète. De telles émissions continuent à augmenter chaque année, tout comme les températures mondiales moyennes, les catastrophes météorologiques, et le taux d’extinction des espèces. Gagner la reconnaissance de toute la société n’a pas été suffisant. Dans tous ses principaux objectifs, le mouvement pour le climat reste une défaite décisive.

J’ai une suggestion sur pourquoi c’est le cas. Parce que le mouvement pour le climat est resté coincé dans la supposition que ceux au pouvoir doivent être convaincus d’apporter les changements nécessaires pour nous. Malgré le recours à une esthétique de l’action directe, la plupart de l’activisme pour le climat s’est concentrée à obtenir l’attention médiatique (incluant les médias sociaux grand public, ce qui est autant une extension du pouvoir capitaliste que la télévision ou les journaux) dans le but d’atteindre une reconnaissance sociale, finalement pour faire pression sur des politiciens. Toutefois, l’élite politique ne sera jamais capable de résoudre cette crise, parce que le système qui leur accorde le pouvoir est aussi le système qui littéralement prospère en dévastant la planète. Ce qu’on appelle « l’économie » est une mégamachine hors de contrôle qui juge tout ce qui n’est pas une expansion illimitée (un processus qui implique la dévastation écologique) comme une sorte de désastre. Peu importe leur affiliation ou les promesses qu’ils accordent, tous les politiciens et corporations plaident allégeance à la logistique à l’arrière de ce monstre dévoreur du monde.

Certain·e·s rétorqueraient que quelques éléments du mouvement pour le climat échappent à ce malaise. Contrairement à Extinction Rébellion ou Fridays for Future, des groupes anti-capitalistes comme Ende Gelände ne font pas de demandes explicites aux politiciens, se concentrant à la place à perturber directement les infrastructures critiques. Toutefois, on ne peut pas supposer qu’occuper pacifiquement une mine de charbon (ou ses artères) pour quelques heures est une manière réaliste de la mettre à l’arrêt pour de bon ; c’est juste une autre manière d’attirer l’intérêt des médias. De telles actions n’ont aucun sens à moins qu’on espère, consciemment ou non, qu’elles puissent servir à convaincre des politiciens d’intervenir et de réformer l’économie pour nous. D’autres organisations de masse (par exemple, Les Soulèvement de la terre) pourraient apparaître comme un progrès, étant donné qu’elles favorisent le sabotage d’infrastructures écocidaires, et en ce sens encouragent quelque chose qui ressemble à l’action directe (bien que dirigée par une avant-garde secrète). Là encore, toutefois, cela ne serait qu’une manière plus séduisante de recevoir l’attention des médias ; car de telles attaques seraient bien plus effectives si menées par des petits groupes autonomes qui frappent dans l’obscurité, surtout là où les autorités ne s’y attendent pas.

Pour faire court, la plupart de l’activisme pour le climat a pour fixation de demander de l’aide de la part d’un système qui est intrinsèquement incapable de répondre. Elle répand ainsi un ethos de déresponsabilisation et d’infantilisation, insinuant que les gens ordinaires sont incapables de faire face à la crise climatique par elleux-mêmes. Mais vraiment c’est tout l’inverse. On sera tou·te·s réduit·e·s en cendres avant que les gouvernements fassent ce qui a besoin d’être fait. Il revient ainsi au·x rebel·le·s non spécialisé·e·s, dévoué·e·s, de commencer à résoudre la crise directement. À quoi cela pourrait ressembler ? Adopter sans délai les changements nécessaires que ceux au pouvoir ne considéreront jamais sérieusement. Par là je veux dire mettre à l’arrêt les centrales électriques, les aéroports, les autoroutes, et les usines, tout en arrangeant des moyens décentralisés (et ainsi avec dans une esprit écologique) de nos subsistances sans eux. Cette proposition implique sans aucun doute une escalade massive dans la stratégie. Quoiqu’il en soit, étant donné la gravité de la situation, combinée au fait que les méthodes actuelles ont prouvé leur insuffisance, je pense qu’il est temps qu’on considère la révision radicale de notre approche.

L’inspiration est déjà là. Par exemple, la campagne Switch Off ! (initié en Allemagne en 2023, et qui se répand au-delà de l’Europe depuis) a laissé tomber la réforme du capitalisme, se concentrant à la place à paralyser directement l’infrastructure responsable de la dévastation de la planète. De tels exemples de sabotages se répandent, qu’ils soient associés à cette bannière, une autre, ou pas revendiqués du tout. Pour ne mentionner que quelques unes des actions pertinentes : en septembre 2023, le réseau ferroviaire de la périphérie d’Hambourg a été saboté en plusieurs points, provoquant une perturbation majeure dans l’un des plus grands ports d’Europe ; en mars 2024, une attaque incendiaire du réseau électrique proche de Berlin a fermé l’immense Gigafactory Tesla pendant plusieurs jours ; en mai 2025, une double attaque sur une centrale électrique et un pylône à haute-tension a causé un blackout dans une partie importante de la France, privant d’électricité un aéroport, plusieurs usines, et le Festival du Film de Cannes. On pourra aussi se rappeler que l’aéroport de Londres-Gatwick a été fermé pendant plusieurs jours en 2018, selon certaines sources (et pour des motivations inconnues) parce que un drone portatif a survolé les pistes. Malgré les massifs efforts policiers, celleux qui ont réalisé cette action facilement reproductible n’ont jamais été retrouvé·e·s ; les autres actions mentionnées ici n’ont pas mené à de quelconques arrestations non plus. En contraste, les tactiques activistes conventionnelles pour le climat (par exemple, le recours aux lock-ons, aux trépieds, à la superglu) tiennent le fait d’être arrêté·e comme acquis, sacrifiant en cela nos camarades aux tribunaux, aux prison, et à la surveillance continue. C’est un prix cher pour des actions qui, à côté du fait qu’elles favorisent une attitude de soumission envers les autorités, ont peu ou pas d’impact sur les capacités de fonctionnement des industries qui trash le climat.

Dans le but de commencer à faire face au problème à l’échelle du changement climatique, toutefois, les attaques contre les infrastructure écocidaires doivent devenir encore plus ambitieuses. Cela pourrait être formulé en termes de dépassement de la focalisation sur les industries spécifiques en ciblant la civilisation industrielle dans son ensemble. Les centres de production, d’extraction, et de recherche pertinents doivent être pris pour cibles ; ainsi que le réseau électrique qui les lie ensemble, à savoir, le réseau même qui donne sa puissance (dans les deux sens du terme) au système de la destruction au départ. Une vision aussi audacieuse paraît déplacée pour beaucoup de gens. Mais il est trop souvent oublié que le changement climatique et la civilisation industrielle sont en fait exactement le même problème. La dégradation humaine du climat n’est pas quelque chose d’ancien ; elle est autant datée que l’industrialisation elle-même. Depuis à peu près 150 ans, la vie humaine s’est centrée de façon croissante sur l’usage des machines qui convertissent les combustibles fossiles en énergie, émettant en cela du dioxyde de carbone. La culture humaine, en d’autres termes, a été mise de force dans une relation de dépendance envers une infrastructure en perpétuelle expansion qui ne peut pas fonctionner sans empoisonner le climat. La Révolution industrielle a été initiée il y a seulement quelques générations, et ses conséquences ont déjà mené beaucoup à questionner la viabilité de la vie elle-même au-delà du siècle. Il ne pourrait y avoir de plus accablant de ce tournant technologique relativement récent.

Certain·e·s répondront, bien sûr, que la civilisation industrielle n’est pas intrinsèquement dévastatrice de la terre, et est déjà dans le processus d’être réformée. On parle là de la dite « Transition verte » annoncée à travers le spectre politique comme la solution à la crise climatique. Toutefois, c’est une erreur courante de penser que les énergies éolienne, solaire, ou hydroélectrique représentent d’authentique alternatives aux méthodes conventionnelles ; car en réalité elles sont harnachées aux combustibles fossiles, qui sont en train de brûler en quantités plus élevées que jamais. Penser que l’économie capitaliste consentirait jamais à laisser des réserves inexploitées de charbon, de gaz, ou de pétrole dans le sol c’est méconnaître la principale logique d’un système basé sur la croissance illimitée. La conséquence de l’investissent record dans la green tech, ainsi, n’a été que pour catapulter la consommation mondiale d’énergie à des niveaux sans précédent.

Par ailleurs, à côté du fait qu’elle échoue à engager une transition, la restructuration économique en cours est tout sauf verte. Premièrement, les combustibles fossiles sont des sources d’énergie hautement denses, que ni l’énergie solaire, éolienne, ou hydraulique ne sont prêtes d’égaler ; il s’ensuit que les « énergies renouvelables », si attendues qu’elles maintiennent les niveaux actuels d’absorption, doivent consommer des étendues de terre bien plus grandes que celles qui sont déjà dédiées à la production d’énergie. Deuxièmement, les technologies clés d’une telle restructuration dépend lourdement de l’extraction de minéraux, en particulier par l’exploitation minière. Par exemple, le nickel et les minéraux de terres rares sont nécessaires à la construction de panneaux solaires et d’éoliennes ; le lithium et le cobalt sont des composants clés de leurs batteries, ainsi que celles des voitures électriques, des vélos électriques et des smartphones. En tant que tel, et au nom du devenir « vert », l’économie capitaliste est en train de piller chaque recoin du globe à la recherche de ressources lucratives, conduisant donc à la dévastation écologique, au travail forcé, et aux conflits géopolitiques. Même les profondeurs inexplorés des océans sont sur le point d’être saccagées ; ensuite ce seront les astéroïdes et d’autres planètes. En somme, donc, ce qui a été promu comme la solution technologique à la catastrophe climatique n’est qu’un vaste mensonge camouflant la poursuite de l’expansion de la mégamachine.

Est présente dans le discours de presque tou·te·s celleux que l’on rencontre de nos jours une compréhension que les humains sont en train de dévaster la biosphère – et simultanément de se suicider. Pourtant, beaucoup moins sont prêt·e·s à envisager la crise pour ce qu’elle est réellement, à savoir, la résultante d’une fuite en avant dans le développement technologique. Ceci n’est pas un problème auquel on peut faire face par le vote, la pétition, la manifestation, le boycott, ou l’investissement. La seule réponse réaliste à la crise climatique est l’attaque de la civilisation industrielle. Je ne m’attends pas à ce que cette proposition s’apprête à recevoir une popularité large ; après tout, elle garantit de déstabiliser le seule monde que presque n’importe qui n’a jamais connu. Toutefois, on pourrait devoir tenir compte du fait que beaucoup ou la plupart des humains insisteront toujours pour maintenir leurs voitures, frigos, et smartphones en marche – même au prix d’abandonner l’air même que l’on respire. Il incombe donc à celleux dont les priorités sont ailleurs de procéder à l’action courageuse et intransigeante.

Publication anonyme sur Act for Freedoom Now !

15 août 2025

LECTURES COMPLÉMENTAIRES

Desert, Stac an Armin Press, 2011

« Désarticuler l’autorité », Avalanche n°8, 2016

Hourriya, cahiers anarchistes internationalistes n°3 L’Imprévu – Du centre à la préiphérie, 2016

Total Liberation, Active Distribution, 2019

Breaking Ranks : Subverting the Hierarchy & Manipulation Behind Earth Uprisings, 2023

Contre le phagocytage des luttes par les Soulèvements de la terre, 2023

Lutter et/ou se faire manipuler au nom d’une lutte ? Soulèvements de la terre versus État, même combat, 2023

Quand NDDL se prend pour le petit père des luttes – Entre récupération et autoritarisme, 2021

« Mégaprojet, “Transition énergétique” : Localiser les points faibles », Antisistema n°2, 2024

« Mapping the Megamachine : Microship Production », Tinderbox n°5, 2024
(disponible en papier)

« Nonhuman Comrades », No Path n°2, 2024
(disponible en papier)

« Constellations souterraines : Mettre en lumière les rouages de la guerre et de l’écocide », Tinderbox n°7, 2025

An Anarchist Solution to Global Warming, Peter Gelderloos, 2010

« Nothing is True, Anything is Possible », No Path n°2, 2024
(disponible en papier)

Conversation with a human ecologist on the promises of renewable energy technologie, No Mine in Glálok : Ecocide and Colonialisme in Swedish-occupied Sápmi, 2023

Edmonton Scotiabank Doors Glued and Windows Spray Painted

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Sep 032025
 

Anonymous submission to MTL Counter-info

Early in the morning of August 23, the Heritage Village Scotiabank branch (111st & 23ave) in Edmonton had its doors glued shut and windows spray painted with the message “SCOTIABANK FUNDS GENOCIDE”, calling out the bank for its illegal investments in Elbit System, Israel’s largest privately-owned weapons manufacturer. Elbit provides up to 85 percent of the land-based equipment procured by the Israeli military and about 85 percent of its drones. To any inconvenienced by the actions taken to disrupt the flow of weapons, consider moving your money to a credit union that will not invest it in genocide. It is all of our obligation to impose material costs on all entities that enable and profit from genocide. Let no bank or branch be allowed to carry on with business as usual while they profit from the slaughter of Palestinians. From the river to the sea, Palestine will be free. Take action, take care.

Blockades and Solidarity

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Sep 022025
 
Wemotaci region in Quebec (wikipedia). On the left, Dave Petiquay from the First Nation MAMO collective, faces Dany Grenier (on the right), forestry entrepreneur from Dolbeau-Mistassini (image by Lisanne Pittikwi on Facebook).

From the Collectif Emma Goldman

« … the state, the bourgeoisie and even the working class have been constituted in part through the destruction of First Nations, the dispossession of their territories, the extortion of their resources and settler colonialism– Francis Dupuis-Déri et Benjamin Pillet, 2019. L’anarcho-indigénisme. Lux Éditeur, Montréal. p.35

Over the past few weeks, blockades of forestry roads have been carried out in Haute-Mauricie and in the north of Lac-Saint-Jean by the MAMO Alliance (First Nation). These actions, conducted to contest Bill 97 on forestry regime reform, have interrupted or disrupted forestry operations.

Uniting First Nations for Sovereignty and Territory Protection

It was on April 11, 2025 that an assembly was held in La Tuque to found the MAMO Alliance. This alliance, whose name means « Together » in the Atikamekw (Nehiromowin) and Innu (Innu-aimun) languages, aims to bring together First Nations in exercising their sovereignty. It was initiated by the land guardians of Nehirowisiw (Atikamekw), Nitassinan (Innuat) and Ndakina (Abénakis).

Opposition to Bill 97 and Sovereignty

The land guardians express their disagreement with Bill 97, which modifies Quebec’s forestry regime. They believe this law endangers forest caribou and forest sustainability, thus compromising the traditional Indigenous way of life during the climate crisis.

Numerous blockades and demonstrations of sovereignty have generated tensions between Indigenous protesters and (non-Indigenous) forestry workers, also fueling hateful comments on social media. In response to this situation, the Quebec government has promised to negotiate with First Nations to find consensus and consider amendments to the bill.

Traditional Indigenous groups (like the MAMO alliance), who rely on ancestral rights and traditions, maintain that true authority over forestland belongs to families and land guardians. They consider that current band councils, established by the Canadian government’s Indian Act system, do not reflect traditional sovereignty and are perceived as accomplices of the colonial system. These groups believe that band councils cannot negotiate on behalf of all members of the nations.

The Petapan Treaty and Forest Management

This tension between band councils and traditionalists is not new; it also appears in other negotiations, such as the Petapan Treaty. Under negotiation for more than forty years, this draft treaty involves the Petapan Group, which brings together the First Nations of Essipit, Mashteuiatsh and Nutashkuan, as well as Canada and Quebec, and aims to recognize, confirm and protect Innu rights. However, traditionalists oppose this treaty, claiming that the traditional governance of hereditary chiefs and territory guardians is being set aside in favor of band councils.

Conclusion

There will be no reconciliation without reparation. The Canadian and Quebec states were established on the appropriation of Indigenous peoples’ lands and resources. To achieve true reconciliation, it is essential to support and engage in decolonial and environmental struggles. It is crucial to become true allies in this battle to protect the living world. That is to say, to avoid in our relationships between non-Indigenous and Indigenous people within decolonization movements: « the invisibilization of Indigenous people or the appropriation of their voice, the use of token Indigenous people, the imposition of tactical and strategic choices or a general attitude of guilt relief to give oneself a good conscience » (L’anarcho-indigénisme, p.10)

Footnote:

(1) Unlike other regions of Canada where historic treaties were signed, vast expanses of territory, notably in British Columbia and Quebec, have never been subject to land cession treaties.

Montreal Anarchist Tech Convergence 2025

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Aug 232025
 

Anonymous submission to MTL Counter-info

Technology is a steaming pile of whatever. The salad of transistors, capacitors, and wires that we marinate in for 17.2 minutes before we drink our coffee are the first thing we see each morning, while our subversions of the droppings of surveillance capitalism are the last things burning their images into our retinas before we close our eyes each night. The AI-augmented totality that numbs our senses and optimizes our labour lumbers on, vulnerable but unhindered. Let’s not say we never tried.

The Montreal Anarchist Tech Convergence is a yearly gathering on the intersection of anarchism and technology.

A 2-day event: October 11 and 12 2025 At Batiment 7 in Tiohtia:ke Montreal

  • workshops
  • presentations
  • skill shares
  • discussions
  • and more!

Welcome to anarcho-curious techies, tech-curious anarchists, and everyone in between.

Our goal is to connect with each other, to practice, to throw that rectangle that constantly demands your attention into a blender and sculpt the shattered pieces into the shape of a butt to plaster onto your landlord’s porch.

Please submit your proposition before September 15th.
https://mtl-atc.org

4 Gitxsan Development Corporation Vehicles Burned in New Hazelton

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Aug 222025
 

Anonymous submission to BC Counter-info

On Monday, in New Hazelton four Gitxsan Development Corporation vehicles were burned.

Gitxsan Development Corporation works with McElhaney Geomatics Engineering which had vehicles destroyed by fire in Smithers and Terrace.

McElhaney Geomatics Engineering is contracted to build roads for Prince Rupert Gas Transmission Line (PRGT). More information is available on their involvement in Against Extractivism: PRGT and its Actor

Parts of this article were found in local news.

In Palestine and Everywhere Else, Resistance Persists!

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Aug 212025
 

De la Convergence des luttes anticapitalistes

Semaine d’action en solidarité avec la Palestine

Depuis 1947, le peuple palestinien lutte contre l’occupation et la colonisation de ses terres par l’entité sioniste (connue sous son nom colonial ”Israël”). Alors que la création de cette entité sur des terres volées est facilitée par l’ONU, les Palestinien·nes, dépossédé·es et déplacé·es de force dans des territoires de plus en plus grugés par l’entité sioniste, ne se laissent pas faire et résistent à l’envahisseur. Alors que Gaza était assiégée depuis près de 20 ans, la résistance a culminé le 7 octobre 2023 dans un coup de force. Déterminé à ne tolérer le moindre écart de conduite, l’entité sioniste en a profité pour accélérer ses politiques et pratiques génocidaires contre le peuple palestinien avec la complicité de ses allié·es. Bombardé·es et affamé·es délibérément par l’entité sioniste depuis deux ans, les Palestinien·nes à Gaza luttent pour survivre et continuent de résister, tout comme les Palestinien·nes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est qui font face à une accélération des attaques des colons et du vol de leurs terres.

Pendant que les Palestinien·nes sonnent l’alarme et implorent le reste du monde à arrêter cette violente machine de guerre qui a déjà fait des dizaines de milliers de martyrs, les gouvernements, incluant le ”Canada” et le ”Québec” enchaînent des déclarations vides de sens sur le « respect du droit international » et la fausse « solution à deux États », tout en continuant à supporter l’entité sioniste financièrement, militairement et politiquement, et en refusant d’imposer quelconque sanction. L’entité sioniste, armée par ses complices occidentaux et impérialistes, est bien décidé à prendre le contrôle complet de la bande de Gaza et à anéantir le peuple palestinien. L’armée d’occupation commet des massacres jour après jour en direct dans l’indifférence. Lorsqu’ils en parlent, les médias invisibilisent la réalité sur le terrain : une occupation militaire et une colonisation brutale de par l’entité sioniste, et une lutte de libération historique d’un peuple contre des puissances coloniales qui assujettissent le monde entier.

Cela fait deux ans que les peuples solidaires de la libération de la Palestine protestent partout dans le monde, en rupture avec leurs gouvernements complices. Les actions se multiplient : manifestations, campements, graffitis, occupations, actions de perturbation et de sabotage, flottilles, caravanes et marches mondiales pour briser le blocus. Continuons nos actions pour mettre fin au génocide en cours et soutenir le peuple palestinien dans sa lutte de libération, pour la justice et la dignité !

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Du 6 au 12 octobre 2025, D4P et la CLAC invitent tous·tes et chacun·e à s’organiser avec sa communauté en vue de provoquer, déranger et perturber pour visibiliser notre refus collectif à la complicité au génocide et rappeler la légitimité de la résistance, sous toutes ses formes, en Palestine et ici. 

Alors que la violence et la déshumanisation des vies palestiniennes est devenue honteusement normalisée, la résistance en devient d’autant plus légitime et nécessaire ! Confrontons nos gouvernements à l’insignifiance de leurs actions et à leur complicité active ! Ciblons les profiteurs de guerre, où qu’ils soient dans la vaste toile de complicité : qu’ils produisent des armes, des outils d’intelligence artificielle, des fonds de pensions ou des services d’investissement ! En groupe d’affinités, en comités de quartier, avec nos associations étudiantes, dans nos lieux de travail, attaquons partout, par l’éducation populaire, les manifestations, l’action directe et notre mobilisation généralisée.

Pas de paix tant que Gaza saigne : notre devoir est la résistance, par tous les moyens!

* Cet appel à l’action fait écho à celui lancé le 20 juillet 2025 par six groupes politiques et organisations de résistance à Gaza qui nous demandent d’escalader nos actions pour accentuer la pression sur nos gouvernements complices. 

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Pour endosser la semaine d’actions en tant que groupe: https://shorturl.at/YAS52

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L’affiche en français

L’affiche en anglais

Enbridge Sabotage: Disruption of Service on Line 9B

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Aug 202025
 

Anonymous submission to MTL Counter-info

The boreal forest is burning, the water is being poisoned, all the trees are being cut down, and the treaties are being betrayed. The mirage we call “liberal democracy” bows down to the oil lobby. There is talk of new pipelines that will cross the country like scars, new gas projects that will disfigure the land.

Our history has always been that of an extractive colony founded on plunder and dispossession. It’s up to us to put an end to this disaster.

Last night, we attacked line 9B. This pipe of death snakes through lands stolen from Indigenous peoples, transporting the world’s dirtiest bitumen through waterways, cities and our lives. We hit two control valves, destroying the electronic equipment before vanishing into the night.

Now more than a dozen kilometers of pipeline can no longer be controlled by Enbridge. Until these installations are repaired, it is as dangerous as it is illegal to flow oil through them.

We choose to disarm Enbridge because the current system protects profit and lets ecosystems die. We are taking action because every barrel poisons us, kills us, flows against the grain of history. We are those who face the truth, who recognize the urgency of the situation. We choose to obey the love of life and the future.

Line 9B carries the end of the world barrel by barrel. It’s time to take direct aim at the infrastructures that are responsible.

The facilities concerned are at Saint-André d’Argenteuil (45°33’25.1 “N 74°20’53.7 ”W) and Mirabel (45°36’42.3 “N 74°04’46.6 ”W).

“Israel” terrorist, media complicit

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Aug 192025
 

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Tiohtià:ke/Montreal, August 18th, 2025 — it’s with a broken heart and rage in the stomach that autonomous militants targeted Quebecois media tonight, denouncing their biased coverage of the genocide of the Palestinian people, in particular the recent massacre of the Al Jazeera team in Gaza by the Zionist occupation forces. Tonight, we honour our martyred siblings Anas Al-Sharif, Mohammed Qreiqeh, Ibrahim Zaher, Mohamed Noufal and Moamen Aliwa of Al Jazeera, Sahat Media journalist Mohammed Al-Khali, Saad Jundiya, and the 262 other journalists who have been killed in this inhumane affront against the freedom of the press. This autonomous action to redecorate the office of the Montreal Gazette (MG) was also in response to the call from the Palestinian resistance, published on July 20th, 2025, calling on international activists to escalate the pressure to open channels of humanitarian aid.

For the past two years, Quebecois media has been providing heavily biased, one-sided, and dehumanizing coverage of the genocide in Gaza. Their editorial framing presents a false symmetry of violence, erasing the fundamental colonial context: the Zionist Entity, “Israel,” has been an expansionist occupying power since 1948, and Palestine an occupied territory. Thr vocabulary chosen by Quebecois journalists has also been extensively documented as being biased in favour of “Israel,” which receives a far more empathetic treatment than the Palestinian victimes, who are treated with distance and coldness. Finally, in the face of the ban imposed by “Israel” against international journalists entering Gaza, Quebecois media have obeyed, without calling the ban into question whatsoever, and none of them have judged it necessary to hire a Palestinian correspondant to document the daily massacres. On the contrary, Quebecois media had offered an exclusive platform to Au the genocidal Zionist authorities, including the higher-ups Tsahal. And yet, no Quebecois media has invited any representatives of the Palestinian resistance to speak.

Tonight, MG was targeted in particular because they represent one of the most powerful propaganda tools of the dangerous and genocidal Zionist ideology. Tribune of choice of the fasho-zionist in chief of the municipal governments, Jeremy Levi, MG spews terrible articles and doubtful chronicles with the goal of encouraging the most sadistic cognitive dissonance of the 21st century. The daily paper has been denounced by the organization Canadians for Justice and Peace in the Middle East at least two separate times over the quality of their coverage of the student encampments in solidarity with Palestine, and more generally for their pro-Zionist biases in their coverage of the genocide in Gaza. In addition, MG is a part of the large Postmedia. Network family, which also owns the National Post, a collection of mediocre pseudo-journalistic texts. It is therefore unsurprising to see MG’s editorial line staunchly in favour of Zionist ideologies. Indeed, the primary stakeholder in Postmedia Network is Chatham Asset Management, an American speculative investment fund known for its proximity to the Republican party, also known to be the power bottom of choice for the tyrannical and genocidal ambitions of Netanyahu. Not only should we thusly consider MG as foreign media, we should also not be surprised when it’s coverage takes so many liberties with basic journalistic integrity when it’s leaders flirt openly with modern fascism.

What will it take for the media to listen to the people and begin to cover the genocide in Gaza to the height of the principles of journalistic integrity to which they claim to adhere? Earlier this week, militants occupied the offices of La Presse and Radio-Canada, without being offered adequate coverage of their critiques against them. Only exception being a mediocre editorial at La Presse from François Cardinal hiding behind a false sense of neutrality to dodge his active role in the normalisation of the genocide in Gaza. It is becoming more and more clear that Quebecois media don’t want to hear anything about the demands and legitimate protests of the people, and that it is only through economic damage that they will understand that they are standing on the wrong side of history.

sounds appeliste but ok

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Aug 042025
 

Anonymous submission to MTL Counter-info

The April 2025 text “Echoes of an Overflow” engages in many of the hallmarks of ‘appelist’ discourse, a white political tendency that proposes alliances with reformist & liberal organizing structures as a strategic necessity to reach that promised land of the left-wing political tradition, “revolution.”

Specifically, it features:
– exclusive citation of white euro theorists.
– the suggestion that militant, destructive actions & their proponents are primarily responsible for a failure to be “understood.”
– a lack of concern for [anti]political content—what people claim to be fighting for—paired with a near-exclusive concern for political form—the organizational structures [not] used.
– repeated insistence on “necessities” (the word “must” appears 30 times in the anglican version).
– a passionate desire to fuck the word “composition.”
– a general attitude that the author[s] & whoever they cite approvingly are the only people who grasp the importance of having a plan.

Often, such texts are right, or at least insightful, about some things. The shortcomings of “revolutionary milieus” (“radical scenes,” “the left,” “the so-called movement”) are perceptively outlined, which strengthens the appe[a]l of their otherwise tepid proposals. But be careful! It’s a trap. The website dimanche.pm summarizes and collects numerous resources exploring the general problems with this approach.

“Echoes of an Overflow” has fuckall to say about whether or not “revolutionary milieus” are seeking to burn down klanada, to obliterate slaver colonialism & its world, to make amerika nothing again. In autre words, it is silent on what it would take to produce an overflow, revolutionary, insurrectionary, liberatory, apocalyptic if you like. Cities into funeral pyres. Tar sands into memorials. Allow me to begin with the idea that a milieu with desire and capacity to demolish prison/jail, spirit away criminals and animals meant for containment and slaughter because the milieu is composed of criminals and animals, will be able to answer this question in life beyond words. A milieu where britspeak or quebeckish are no longer necessities for socialization, because communication with these hegemons is no longer desired, will have grounds for a conception and way of life in unflinching antagonism to “prime minister,” “province,” “parliament,” “politics.”

Skulls of the defeated, fangs intact: mourn them, and let new monsters materialize.